L'association est régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, à but non lucratif, elle est administrée de façon bénévole.
Elle a pour but l'accueil, l'accompagnement, la formation, le soutien de personnes, plus particulièrement confrontées à des difficultés existentielles. Elle propose aussi à tous les bénéficiaires qui le souhaitent de prendre une place active au sein de l'association, soit en tant qu'administrateur, soit en tant que bénévole. Ainsi, passer d'une posture d'aidé à celle d'aidant, témoigner de sa propre vie, devenir acteur et force de proposition, contribuent à se restaurer et à se relever en dignité.
Aujourd'hui, une équipe de professionnels et de bénévoles œuvrent au sein de Terres à Vivre.
Pour remplir sa mission, l'association fait appel à des professionnels - psychologue, praticien corporel, psychothérapeute, artiste, travailleur social, professionnel de santé, artisan.
Nous travaillons en partenariat avec d'autres structures ou réseaux de professionnels, des services d'AEMO (action éducative en milieu ouvert), CIDFF, (centre d'information des droits des familles), les réseaux Violences, la délégation aux droits des femmes et à l'égalité, la justice, des médecins, la Fédération Nationale des Associations et des Centres de prise en Charge d'Auteurs de Violences conjugales & Familiales (Fnacav) et ses structures adhérentes, des CHRS (ARELIA).
Nous œuvrons au niveau de plusieurs départements de la région Grand-Est et plus particulièrement au niveau des départements 54 (Meurthe et Moselle) et 88 (Vosges).
Développer le sentiment d'humanité en chacun(e), cultiver ce que chacun(e) a de commun et de semblable avec les autres, dans une reconnaissance à la fois de notre fragilité, de notre force et de notre responsabilité vis à vis de la vie, de la terre, de la nature.
Créer et œuvrer dans des actions communes contribuent à renforcer le sentiment d'appartenance et à prendre conscience de ce qui fait société.
Terres à Vivre au pluriel, pour cultiver nos
terres intérieures et extérieures, sur un plan personnel, familial, professionnel, social.
La mixité des publics impliqués (hommes, femmes, familles, avec ou sans difficulté, tous âges et tous milieux sociaux-économiques), ce qui permet la revitalisation des liens sociaux et des personnes, la mobilisation de relations de solidarité, d'entraide, de tolérance et de soutien.
Le refus de la désignation des personnes accueillies par leurs difficultés, désignation qui pourrait conduire à une stigmatisation préjudiciable pour leur vie personnelle et sociale.
Une considération de la difficulté rencontrée ou de la crise vécue, simplement comme un moment plus ou moins durable, de la vie, moment particulier à accompagner humainement et professionnellement pour aider le passage positif de la crise.
Un regard bienveillant sur le public accueilli et confiant en ses capacités et ses ressources, en son désir de faire autrement, en son potentiel créateur et créatif, en son projet de croissance et de respect de la vie, une valorisation de l'engagement des personnes dans des actions sociales, également tournées vers les autres et la société.
Une considération des personnes en tant qu'acteurs sociaux, à part entière, responsables et capables.
La promotion et la conduite cogérée de projets concrets de nature artisanale, artistique et/ou culturelle ayant une vraie valeur et dimension sociale.
En effet, produire, construire avec ses mains, et en lien avec les autres, apporte de grande satisfaction tant pour soi et en soi, et permet de partager des émotions positives avec les autres.
Une ouverture à l'autre et un accueil permanent de la différence.
Le partage de moments conviviaux et de projets co-gérés.
Un apprendre à vivre et agir ensemble, à travers l'instauration de liens d'entraide, de solidarité et de co-apprentissage.
Offrir un environnement humain, chaleureux et soutenant à des personnes - hommes et femmes de tous âges, avec ou sans enfants, familles - confrontées à un risque de fragilisation, et des difficultés de vie ou plus ou moins durables : violences, traumatisme, dépression, chômage durable, précarité, pauvreté, souffrance et maladie psychique, maladie grave, isolement, etc.
La richesse de l'environnement proposé repose à la fois sur la diversité des personnes rassemblées autour de ce projet associatif - professionnels et bénévoles - et sur la nature et la portée sociale des activités proposées.
Retisser des liens familiaux et sociaux, positifs, actifs, soutenants, confiants en la vie, ancrés dans le potentiel ou les ressources de chacun, permettant de reconstruire des appuis stables et durables pour reprendre une vie active et responsable, à travers l'exercice d'un "pouvoir décider et agir" avec et pour les autres.
Réactiver chez les personnes accueillies les conditions d'une confiance en soi, en l'autre et en la vie, à travers des projets dynamiques et motivants, partagés avec les autres et ouverts sur les autres et sur la société.
Permettre à des personnes en risque d'isolement, de fragilisation, voire de marginalisation, de reprendre une place active et responsable au sein de leur environnement personnel, familial et de la société.
Proposer des espaces de création, d'échange, de partage et de collaboration.
Permettre aux personnes touchées par une précarité financière d'accéder à des soins thérapeutiques, à du développement personnel, à une alimentation de qualité.
La réalisation de ses missions se fait dans un lieu unique "Les Jardins de l'Ouvert".
Prévenir les violences au sein du couple et/ou de la famille et les risques de récidive.
Prendre en charge sur un plan thérapeutique, individuelle et collectif, des personnes auteurs et/ou victimes de violence - hommes ou femmes - selon une approche diversifiée, globale et spécialisée quant aux situations de violences.
Aider à l'évaluation par les personnes concernées du niveau de dangerosité de leur situation de violence, vécue ou agie, et à la restauration de leur propre sécurité quant à un risque de passage à l'acte.
Accompagner pour une sortie de la spirale de violence, à travers une reprise en main, active et responsable, de leur vie, une meilleure compréhension des mécanismes en jeu, des déclencheurs internes et externes de leur violence.
Informer sur les facteurs d'aggravation et de risque, mettre à jour les traumas et leurs conséquences diverses, travailler sur les risques de débordement et de passage à l'acte, élaborer de nouvelles réponses ou modalités pour communiquer et être en relation.
Proposer une approche thérapeutique intégrative, prenant en compte notamment la dimension psychocorporelle de la violence, vécue ou agie, ce qui permet un travail d'intégration et d'élaboration dans le corps.
Former et accompagner les professionnels afin de proposer une meilleure prise en charge des situations de violence, tant du point de vue de la victime que des auteur(e)s, dans le cadre de violences au sein du couple, de violences intrafamiliales ou autre violences.
L'association Terres à Vivre est le porteur du CPCA Grand-Est, le Centre de Prise en Charge des Auteurs de violences.